Parallèlement, Martin Le Chevallier réalise des films, des sortes de fictions/concepts au ton inimitable, drôle, décalé et toujours pertinent, entre autre personnifié par l’excellent Gaëtan Vourc’h, l’acteur que l’on retrouve aussi bien dans L’an 2008, une fable burlesque sur la crise des subprimes, que dans Le Jardin d’Attila (2012). Ce dernier moyen métrage, nourri d’une recherche documentaire et bibliographique irréprochable, questionne la notion d’abolition, de table rase, par les exemples de l’utopie et du totalitarisme, de la propriété et du don, de l’héritage et de la monnaie, de la famille, des enfants et de l’apprentissage, des communautés à travers les âges, de grands visionnaires… De l’une des références du Jardin d’Attila, le culte du cargo, il tirera une nouvelle pièce, Le Cargo, récit aux allures anthropologiques qui évoque une fois encore la question des liens de la modernité occidentale et des croyances indigènes sur fond de globalisation triomphante. – Jean-Marc Huitorel
Martin Le Chevallier has done some art defacing films… and some great installation. See more artworks by Martin Le Chevallier here.